Si vous souhaitez savoir quel est le meilleur statut pour freelance avant de vous lancer dans l’aventure du travail indépendant ? Lisez ces quelques lignes.
La France comptabilise à ce jour plus de 3,6 millions de travailleurs indépendants. D’ailleurs, 1,7 millions d’entre eux ont choisi le statut de la micro-entreprise pour se lancer dans le freelancing.
La crise sanitaire de la COVID-19 a eu son lot de conséquences désastreuses sur l’économie, notamment sur le fonctionnement des entreprises individuelles (baisse du chiffre d’affaires, de clients…). On observe, par conséquent, une mutation du fonctionnement de l’organisation de travail pour maintenir les activités à flot (ubérisation, recours au télétravail, flambée de la vente en ligne, click and collect…).
En tenant compte de la situation économique actuelle, en tant que nouveau créateur d’entreprise, comment puis-je lancer mon activité professionnelle de freelance en toute sécurité et sérénité ?
Est-il nécessaire de créer sa propre entreprise individuelle (micro-entreprise, EI, EIRL, SASU…)? ou bien d’opter pour une forme d’entrepreneuriat salarié plus sécurisante (par exemple: le portage salarial ou la coopérative d’entrepreneurs)?
Les entreprises de portage salarial et les coopératives d’activité et d’emploi offrent une alternative à la micro-entreprise. Elles proposent, surtout, de vous accompagner et de vous alléger de l’aspect administratif (juridique, fiscalité, comptabilité) qui pèse habituellement sur une entreprise individuelle.
Par conséquent, libéré des contraintes administratives, vous vous consacrez pleinement au développement de votre activité indépendante.
En conclusion, faire le choix du meilleur statut pour un freelance est primordial. On peut démarrer et développer sereinement son activité professionnelle dans les temps.
Ce régime juridique de la micro-entreprise est très apprécié des travailleurs indépendants. De plus, elle est très accessible pour les entrepreneurs individuels. La forme juridique régulièrement utilisée est l’entreprise individuelle (EI ou EIRL).
Les Coopératives d’activité et d’emploi (CAE) ont un fonctionnement quasi proche de celui du portage salarial. De plus, elles hébergent l’entreprise, lui permettent de bénéficier des différents services administratifs et d’un accompagnement. En échange, par contre, elles facturent les prestations de l’entreprise. Par conséquent, elles perçoivent le règlement des clients qui sera reversé à l’entrepreneur-salarié sous la forme d’un salaire mensuel. Par contre, le montant du salaire est égal au chiffre d’affaire hors taxe perçu durant le mois auquel seront déduits: